1. Le règlement du droit des associations au Maroc est le Dahir n°1.73.283 (Rabat 1393, d’avril 1973). Il oblige toute filiale d’association de solidarité internationale à déposer ses statuts auprès de l’administration marocaine. EMA ne pouvait travailler au Maroc qu’en créant sa filiale, ce qui a été réalisé en 2007, cela lui a également permis d’ouvrir un compte bancaire marocain.
2. La création d’EMA Maroc lui permet de recevoir des dons auprès des particuliers et des entreprises marocaines, ces dernières peuvent déduire leur versement conformément au Dahir n°1-57-009 26 (Ramadan 1373).
3. EMA France étant reconnue d’intérêt général cela lui permet de récolter des dons et des adhésions pour financer les projets d’EMA Maroc, EMA France est un partenaire financier non négligeable.
4. Ces deux structures ont les mêmes objectifs. Najate Limet, fondatrice d’EMA, est la présidente d’EMA Maroc et est membre de droit du conseil d’administration d’EMA France.

EMA ne choisit pas les établissements où elle travaille, elle reçoit souvent des demandes par le biais des directeurs, mais elle est obligée de suivre certaines démarches :

1. Choix de l’établissement d’après une liste établie par l’académie de l’Education Nationale.
2. Réalisation d’un audit de l’établissement pour définir les besoins réels et les possibilités d’intervention.
3. Réunion avec le directeur et les enseignants.
4. Proposition d’intervention avec l’élaboration d’un dossier projet, qui décrit la ou les interventions, les porteurs possibles du projet, les délais et les coûts estimatifs.

EMA suit encore aujourd’hui ses écoles, même plusieurs années après les travaux. A ce jour, grâce à nos réalisations, les parents n’hésitent plus à envoyer leurs enfants à l’école. A titre d’exemples :

– Ecole El Bguiriyine : 250 élèves en 2006, 760 élèves en 2014
– Ecoles Ouled Smail : 180 élèves en 2009, 580 élèves en 2014
– Ecole Matar Nouaceur : 340 élèves en 2009, 440 élèves en 2014